Les cyberattaques ne cessent d’impacter l’activité économique en France et dans le monde. Selon le rapport annuel sur la Cybercriminalité publié en 2024 par le ministère de l’intérieur, il est constaté une augmentation de 9% entre 2022 et 2023 des faits cyber. Ces attaques n’épargnent aucun secteur d’activité et frappe à 69 % les entreprises, les collectivités territoriales pour 20 % et enfin les établissements de santé à 11 %. En 2024, le coût annuel de la cybercriminalité en France est estimé à environ 129 milliards de dollars et est en forte augmentation par rapport aux années précédentes.
Et pourtant, trop d’acteurs continuent de percevoir la cybersécurité comme une contrainte. C’est une erreur dangereuse. Comme je l’ai affirmé lors du Forum de la Transition Numérique : « La cybersécurité ne doit pas être perçue comme une contrainte, mais comme une opportunité de regagner la confiance de nos utilisateurs et de protéger notre avenir numérique ».
La collaboration, clé de la transformation organisationnelle
Chez Whaller, nous croyons fermement que la souveraineté numérique est un pilier essentiel de la cybersécurité. Avec Whaller DONJON, première plateforme collaborative française qualifiée SecNumCloud, nous offrons un cadre de confiance aux organisations. Cette qualification garantit que les données sensibles sont protégées contre toute ingérence externe et que les standards les plus élevés de sécurité sont respectés.
Dans mon entretien avec Le Monde Informatique, j’ai expliqué pourquoi cette qualification est stratégique : « SecNumCloud, ce n’est pas seulement un label, c’est un cadre rigoureux qui nous »permet d’allier sécurité et souveraineté numérique. C’est un atout pour les entreprises françaises et européennes qui veulent maîtriser leurs infrastructures ».
Pour mieux comprendre ce que cette qualification apporte concrètement, je vous invite à lire « NIS2 et SecNumCloud : Pourquoi choisir Whaller pour renforcer votre cybersécurité ».
L’ingénierie sociale : une menace basée sur l’humain
Les cyberattaques exploitent souvent notre vulnérabilité humaine. Phishing, arnaques en ligne, manipulations psychologiques : les cybercriminels visent directement les individus, souvent le maillon faible des systèmes. Lors d’une interview pour Libération, j’ai alerté sur l’urgence d’éduquer les plus jeunes : « l’éducation numérique et la sensibilisation doivent devenir des priorités nationales pour protéger les plus jeunes contre ces pièges ».
Dans « Ingénierie sociale : comprendre et contrer les menaces basées sur l’humain », nous explorons des stratégies pour reconnaître et contrer ces attaques en se concentrant sur le facteur humain, souvent le maillon faible des systèmes de sécurité.
Cyber-résilience : anticiper les crises et rebondir plus fort
En matière de cybersécurité, il ne s’agit pas uniquement de prévenir les attaques, mais aussi de se préparer à y répondre efficacement. Le développement de solutions comme Whaller Résilience s’inscrit dans cette démarche. Elles permettent aux entreprises et aux collectivités de mettre en place des plans de continuité d’activité robustes pour minimiser les impacts en cas de cyberattaque.
Pour approfondir, consultez « Whaller Résilience : Renforcez votre Plan de Continuité d’Activité face aux cyber-menaces ».
Responsabilité collective : une culture de la cybersécurité pour tous
La cybersécurité ne peut être efficace que si elle est partagée par tous. Cela passe par des gestes simples, des outils accessibles et une sensibilisation continue. Comme l’a exprimé Thomas Fauré, Président de Whaller, lors de son intervention sur Sud Radio, « La cybersécurité commence par des gestes simples. Ces gestes, quand ils sont adoptés massivement, renforcent l’ensemble de nos défenses. »
Chez Whaller, nous prenons cet engagement à cœur. Dans ce cadre, nos articles « 10 conseils pour les parents et les enseignants sur la sécurité en ligne des enfants » et « Protégeons nos enfants à l’école : les bases de la sécurité numérique » fournissent des recommandations pratiques pour aider les jeunes générations à adopter de bons réflexes numériques.
Par Cyril Bras,
Directeur Cybersécurité de Whaller
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