L’association pour l’emploi des cadres (APEC) a plusieurs missions : accompagner et conseiller les jeunes diplômés dans leur insertion professionnelle, sécuriser l’évolution professionnelle des cadres en activité et aider ceux qui perdent leur emploi d’en retrouver un dans les meilleures conditions. L’APEC soutient également le recrutement des entreprises et particulièrement celui des PME et TPE. Elle opère sur l’ensemble du territoire et tous ses services sont gratuits.
Comment l’association fédère-t-elle un réseau de communication unique au niveau national avec plusieurs milliers de membres ?
Nous avons interviewé 👇
Nicolas François
Responsable du Lab Innov’Apec
au sein de la direction de la stratégie de l’innovation et du digital.
Comment avez-vous connu Whaller ?
J’ai connu Whaller parce que Pôle emploi – qui est un partenaire – était en train de déployer la plateforme et que parallèlement, je cherchais une structure de ce type.
Par curiosité et par intérêt, je me suis inscrit sur la plateforme en offre standard (gratuite) dans un premier temps. Puis nous avons alors lancé une première communauté. Découvrant ses avantages, petit à petit, nous avons adopté l’outil et étendu son usage à toutes nos communautés.
Pourquoi avez-vous choisi Whaller ?
Depuis de nombreuses années, nous avions la conviction que nous devions rassembler nos clients dans un espace privatif et sécurisé. Nous avions besoin qu’ils puissent discuter ensemble à l’issue de nos prestations de conseil individuelles ou collectives. Nous bricolions alors sur des forums sans pouvoir assurer aux utilisateurs que ce qu’ils disaient était protégé. Aussi, la promesse de sécurisation de Whaller a beaucoup compté dans notre choix.
Quels critères distinguent Whaller ?
Le premier critère a été la capacité de monter en puissance de la plateforme, notamment au sujet du nombre d’utilisateurs. Elle rassemble aujourd’hui environ 30 000 membres en France. Mais notre horizon est de proposer Whaller à nos 180 000 consommateurs de services !
Par ailleurs, il fallait des fonctionnalités ad hoc ; non seulement, elles étaient là mais en plus, la plateforme collaborative continue de s’enrichir. Je pense notamment aux visio-sphères que nous avons pu organiser lors du confinement.
Le deuxième critère était que la solution devait être française. La raison en est que l’argent de l’Apec vient de la cotisation de cadres d’entreprises établies en France. Aussi, il nous semblait cohérent et logique que nous payions les services d’une entreprise française.
Le troisième élément était la souveraineté numérique de la solution et son indépendance. Les données des cadres devaient être absolument protégées et donc hébergées en France. De plus, plateforme en mode SAS, Whaller est très facile à déployer et à customiser. Elle est simple à utiliser.
Enfin, le quatrième critère était financier. La proposition de Whaller était financièrement acceptable par l’Apec.
Quel est votre usage de la plateforme collaborative ?
C’est la solution unique pour supporter les vingt-cinq communautés clients – physiques et digitales / phygital – qui rassemblent leurs 30 000 membres. Chacune accueille les membres d’un territoire qui sont rassemblés pour s’entraider dans leurs recherches d’un nouveau job. Nous faisons également le pari qu’ils sont des ressources les uns pour les autres.
Sur Whaller, les cadres sont dans un espace où il n’y a pas d’enjeux de compétition ou d’exposition ; ils sont entre eux. Il n’y a donc pas de risque, par exemple, à partager des questions naïves, alors qu’ils ne pourraient pas le faire sur un réseau ouvert à tous.
Quelles sont les fonctionnalités les plus utiles ?
Nous utilisons beaucoup la programmation la planification des événements. Elle permet de limiter le nombre de participants, de customiser grâce au drag & drop pour mettre une belle image et de commenter l’événement après.
L’autre fonctionnalité populaire est celle de la visio-conférence intégrée à la plateforme. Elle nous permet d’organiser des événements ou réunions à distance sans avoir à changer d’outil.
Nous utilisons également la gestion électronique des documents, permettant le stockage, le partage et la coédition de documents entre les collaborateurs de l’Apec et les clients.
Enfin, la possibilité de poser des macarons sur les profils permet de distinguer les équipes Apec aux yeux de tous les membres. On peut ainsi identifier très rapidement le profil des interlocuteurs qui ont des rôles particuliers.
Comment s’est déroulé le déploiement de Whaller au sein de l’organisation ?
Nous avons fonctionné par itération ou la stratégie du nénuphar sur l’étang, c’est à dire petit à petit. Au départ, nous avons déployé à Grenoble, pour une seule communauté. Ensuite, nous avons étendu Whaller à quatre communautés, puis à quinze et à vingt-cinq. Ce déploiement s’est étendu sur une période de quatre années.
Nous avons aussi des communautés éphémères ou temporelles ainsi que deux communautés qui fonctionnent comme des clubs d’entreprises. Ces dernières rassemblent des managers RH ainsi que des dirigeants de PME et de TPE.
La prise en main s’est faite par des task force, aidées par les équipes Whaller, notamment ceux qui sont aujourd’hui appelés les Success Managers. Nous avons ensuite organisé des sessions de sensibilisation et de formation des collaborateurs.
Découvrez comment Cléa Ancelly accompagne au quotidien nos utilisateurs
Nous disposons également pour les animateurs de communauté, d’une communauté qui leur est dédiée, avec un « bac à sable » Cette zone de crash test leur permet de tester des fonctionnalités nouvelles. Parallèlement, tous les quinze jours, nous organisons pour eux – environ cinquante personnes -, une session de partage d’expériences pour discuter de leurs projets en cours.
Comment Whaller contribue au développement de l’Apec ?
Aujourd’hui, nous sommes à la fin d’une première séquence qui a duré quatre années au cours desquelles les communautés de nos clients sont devenues partie intégrante du parcours appelé « Conseil ». Suivi par chaque cadre, il contient notamment la valeur ajoutée que la communauté peut apporter à chacun en le mettant en relation avec ses pairs – soit des cadres en fonction, soit des conseillers de l’Apec – grâce aux espaces où il peut discuter librement. Mais auparavant, pour y accéder, il faut que le cadre soit allé jusqu’au bout de son parcours « Conseil » pour devenir membre à part entière de la communauté.
La possibilité d’organiser des réunions en visio est une grande réussite. La promesse tenue de la box de fichiers – hébergeant les fichiers partagés – est aussi une fonctionnalité très utile. Idem pour le cryptage des données. Toutes ces évolutions qui favorisent la collaboration et sa sécurité sont donc remarquables.
Parmi les projets récents autour de Whaller, nous avons désormais notre propre URL. Cela permet de personnaliser encore plus la plateforme qui apparaît dès lors comme une marque blanche.
Par ailleurs, l’univers graphique est celui de l’Apec. Désormais, nous sommes comme « à la maison » quand nous nous connectons sur la plateforme.
Quel est le petit plus de Whaller ?
Ce qui nous a séduit chez Whaller, c’est la protection des données, l’absence d’un algorithme qu’on ne comprend pas et qui pousserait de la publicité, etc. Nous avons un espace convivial, performant, pertinent, stable, et dont l’ergonomie est proche des standards du marché. Ce n’est pas LinkedIn ; ce n’est pas un réseau social. C’est une plateforme qui réunit en fonction d’un projet, à un moment donné, dans un lieu.
0 commentaires