Suite à la publication du Top 250 Numeum–EY 2025, une tendance se confirme : les organisations européennes doivent composer avec une transformation profonde du cadre réglementaire, portée notamment par le Projet Omnibus, qui prépare la refonte la plus structurante du RGPD depuis 2018.
Cette dynamique met en lumière une convergence inédite entre :
- le besoin de maîtriser l’IA générative,
- la nécessité d’assurer une souveraineté forte sur les données,
- l’importance de structurer la gouvernance multi-entités,
- et la montée des enjeux de résilience numérique.
Dans un marché où 83 % des éditeurs considèrent l’IA comme une priorité stratégique, où 73 % déclarent la cybersécurité comme un axe majeur, et où la gouvernance de la donnée devient un levier business autant que réglementaire, les entreprises doivent revoir en profondeur leurs modèles de collaboration.
Le Projet Omnibus : vers un RGPD repensé pour l’ère de l’IA
La révision en cours du RGPD, portée par le Projet Omnibus, va impacter trois dimensions clés de la conformité :
Un consentement plus intégré et moins intrusif
Les bannières cookies pourraient, à terme, laisser la place à des mécanismes intégrés au navigateur ou au système d’exploitation. La gestion du consentement deviendrait plus centralisée, moins intrusive pour l’utilisateur, mais plus exigeante techniquement pour les organisations.
Une pseudonymisation repensée
La notion de donnée personnelle tend à devenir contextuelle : une donnée est personnelle si, dans un contexte donné, l’acteur peut raisonnablement ré-identifier une personne. La pseudonymisation ne sera donc plus uniquement une question de technique, mais de gouvernance et d’accès effectif à l’information.
Une intégration explicite des usages IA dans la conformité
L’IA générative entre dans le champ de la conformité quotidienne. Les organisations devront documenter :
- les données utilisées pour entraîner les modèles,
- les risques de fuite d’information via les prompts,
- la responsabilité en cas d’erreur algorithmique,
- et les garde-fous mis en place pour protéger les utilisateurs.
Conclusion : la conformité ne sera plus seulement juridique ou documentaire, elle devra être intégrée au cœur des architectures collaboratives et des usages métiers, notamment ceux qui mobilisent l’IA.
2. IA générative : opportunité massive, vigilance accrue
Le Top 250 Numeum–EY 2025 montre que 61 % des éditeurs ont déjà intégré l’IA générative dans leurs offres. En parallèle, 92 % ont mis des solutions d’IA à disposition de leurs équipes, avec des gains de productivité identifiés par 61 % d’entre eux.
Mais cette adoption rapide s’accompagne de préoccupations fortes :
- fiabilité et explicabilité des modèles,
- confidentialité des données et des prompts,
- dépendance à des infrastructures externes,
- capacité à prouver la conformité vis-à-vis du RGPD et de l’AI Act.
L’enjeu n’est donc plus simplement « d’utiliser l’IA », mais de disposer d’une IA maîtrisée, souveraine, intégrée dans un environnement de confiance.
3. Gouvernance multi-entités : un défi structurel plus qu’un défi technique
Les données du Top 250 révèlent une autre réalité : la croissance des éditeurs les plus performants repose en grande partie sur leur capacité à adresser des environnements complexes, avec des organisations multi-filiales, multi-directions, multi-projets.
Pour les entreprises et institutions, le défi est double :
- éviter la fragmentation des outils, des droits et des pratiques,
- tout en conservant une autonomie locale pour les métiers, les entités ou les territoires.
La valeur ne réside plus seulement dans l’outil collaboratif, mais dans la capacité à orchestrer les flux d’information, les permissions et les responsabilités à grande échelle.
Résilience numérique : un impératif confirmé par le marché
Avec la montée des risques cyber et les nouvelles exigences (NIS2, PDIS, DORA), la résilience numérique devient un critère de décision central. Le Top 250 montre une nette progression des acteurs capables de proposer des architectures robustes, fortement sécurisées et adaptées aux plans de continuité d’activité (PCA).
Pour les organisations, la question n’est plus de savoir si un incident surviendra, mais comment l’activité sera maintenue pendant et après cet incident :
- continuité des communications internes et externes,
- capacité à isoler rapidement des espaces sensibles,
- maintien des chaînes de décision critiques,
- retour à la normale documenté, prouvé, auditable.
Vers une collaboration souveraine, orchestrée et résiliente
La combinaison du Projet Omnibus, de l’essor de l’IA générative et des constats du Top 250 Numeum–EY 2025 révèle une même direction : les organisations doivent reprendre le contrôle.
- Contrôle de leurs données.
- Contrôle de leurs flux d’information.
- Contrôle de leur gouvernance multi-entités.
- Contrôle de leurs usages d’IA.
- Contrôle de leur continuité d’activité.
En combinant une plateforme collaborative souveraine, une gouvernance avancée via Whaller ARENA, une approche PCA avec Whaller RESILIENCE et une IA générative maîtrisée avec Whaller (IA)ssistant, Whaller s’inscrit comme un allié stratégique pour les organisations qui veulent aborder cette nouvelle phase du numérique avec exigence, sérénité et ambition.







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